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US Open : Novak Djokovic a gagné le cœur des gens, vraiment ?

US Open : Novak Djokovic a gagné le cœur des gens, vraiment ?

Novak Djokovic s’est incliné en finale de l’US Open face à Daniil Medvedev, dimanche soir. Le numéro 1 mondial a ainsi raté l’occasion de réaliser le Grand Chelem sur une seule saison, ce qui aurait été une première depuis Rod Laver en 1969. L’éternel « troisième homme » derrière Federer et Nadal se dit toutefois très heureux de l’accueil du public new-yorkais, qui signifie autant pour lui que nombre de victoires. 

Voilà bien une image que personne ne pensait voir. Novak Djokovic, en larmes sur sa chaise avant même la fin du match, dans cette finale qui aurait pu l’inscrire définitivement tout en haut du panthéon du tennis. Des larmes de tristesse, bien sûr, alors qu’il sentait le match lui échapper à deux sets à rien et 5-4, service à suivre, pour Daniil Medvedev. Mais pas que.

Elles étaient remplies en réalité de tout un tas d’émotions contradictoires, emmagasinées lors de huit derniers mois très intenses et particulièrement sur cette quinzaine à l’US Open, dernière marche vertigineuse vers un défi jamais réalisé depuis plus de 50 ans : remporter les quatre tournois du Grand Chelem la même année. Le Serbe a réussi à mettre des mots dessus après coup.

Le poids des années à se battre pour se faire sa place

« A la fin c’était du soulagement, j’étais content que ce soit fini parce que la préparation du tournoi et tout ce que j’ai dû gérer mentalement et émotionnellement au cours des deux dernières semaines, c’était beaucoup, a-t-il fait savoir. En même temps, j’ai ressenti de la tristesse, de la déception, mais aussi de la gratitude pour le public et pour ce moment particulier qui m’a été réservé. »

Le numéro 1 mondial a continué encore un bon moment, ensuite, à parler des spectateurs du court Arthur-Ashe, qui lui avaient réservé un accueil spécial dès l’échauffement, avant de l’ovationner bruyamment à son entrée sur le court.

J’ai ressenti quelque chose que je n’avais jamais ressenti de ma vie ici à New York. Le public m’a fait me sentir très spécial, a-t-il raconté en conférence de presse. Je ne dirais pas que je m’attendais à rien, mais la quantité de soutien, d’énergie et d’amour que j’ai reçu des spectateurs… C’est quelque chose dont je me souviendrai pour toujours. Ils ont touché mon cœur. C’est le genre de moments que nous chérissons. Oui, c’était juste merveilleux. »

C’est beau, et l’on sent dans ces mots le poids des années à se battre pour se faire une petite place quelque part entre Roger Federer et Rafael Nadal. Mais pourquoi, alors, ne peut-on pas s’empêcher de se demander avec lui s’il le pense vraiment ou si ce n’est pas un peu surjoué ? Justement pour ça, pour cette quête de reconnaissance et de respect que son palmarès et son apport au tennis devraient lui apporter. On a déjà dit beaucoup sur le sujet, le point principal étant que ça ne se décrète pas.

Oh, le Serbe a ses fans, très nombreux, mais contrairement aux deux autres, il a également tout une cohorte de gens qui ne peuvent pas le saquer. Pour sa personnalité, ses coups de sang sur le court, ses déclarations parfois mystiques, qui peuvent éclipser son côté drôle et affable, par exemple vainqueur incontesté au « selfiomètre » dans le village olympique cet été à Tokyo.

« Je ne suis pas doué pour convaincre les gens de m’aimer, reconnaissait-il dans le New York Times avant le début de l’US Open. Certains pensent que je m’efforce d’être aimé. Ce n’est pas le cas. Je suis simplement un être humain qui passe par tout un tas d’émotions d’intensité variée sur le court. J’essaie juste de trouver un moyen de gagner. Mais si vous me demandez si j’aime jouer dans un environnement hostile, je vous répondrai non, je n’aime pas. J’aimerais être soutenu à chaque instant. »

Le tournant à Roland ?

Sans doute ne le sera-t-il jamais vraiment, mais Djokovic a tout de même gagné quelque chose cette année : le jour où il supplantera Federer et Nadal – car cela va arriver, sans doute l’an prochain –, il sera fêté à la hauteur de l’exploit. Où que ce soit, alors que jusqu’ici, il s’était fait à l’idée, et nous avec, que le public le préférait quand il montrait ses fêlures dans la défaite, plutôt qu’en Robocop des courts ou magouilleur des pauses longue durée lorsqu’il est dos au mur.

On en avait eu un aperçu lors du dernier Roland, quand il a été soutenu à parts égales avec le maître des lieux lors de la demi-finale stratosphérique entre les deux hommes. A son plus grand étonnement, d’ailleurs, ce qui l’avait poussé à placer cette rencontre dans son top 3 en carrière. Le public de Roland l’avait également particulièrement choyé lors de sa finale perdue quelques années plus tôt quand il avait enfin remporté le tournoi, un an après un échec traumatisant face à un Wawrinka en fusion.

A Flushing Meadows, Djokovic dit avoir ressenti grâce aux spectateurs une émotion « aussi forte que de gagner 21 tournois du Grand Chelem ». Si c’est à ce point-là, le vide qui l’escortait jusqu’ici devait vraiment être immense.

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