Vrai ou faux ? Tout comprendre à l'assurance prévoyance
Avec plus de 22 milliards de cotisations en 2018, selon les chiffres disponibles de la Fédération française de l’assurance, le marché de l’assurance prévoyance est un secteur à fort potentiel, notamment dans le cadre des contrats individuels. Mais encore faut-il savoir de quoi l’on parle exactement.
L’objectif est d’obtenir une prise en charge en cas de pépin
Vrai. La notion d’assurance prévoyance fait référence à l’ensemble des contrats qui entendent vous prémunir contre les conséquences financières d’une dégradation de votre état de santé. Vous ne bénéficierez donc des prestations pour lesquelles vous avez cotisé que si vous subissez un jour l’un des problèmes couverts par la convention.
Seul le décès est pris en compte
Vrai et Faux. Le secteur de l’assurance prévoyance est très large et englobe des couvertures variées qui, selon la formule, peuvent se déclencher dès le moment où vous subissez une incapacité temporaire de travail ou une invalidité permanente plus ou moins grave. Il est également possible de prévoir des indemnités spécifiques en cas d’hospitalisation.
Ceci dit, si vous souscrivez une assurance obsèques, les prestations pour lesquelles vous avez cotisé ne seront logiquement versées qu’à votre décès au bénéficiaire désigné afin de l’aider à payer les frais de vos funérailles.
Si l’aléa ne survient pas, on récupère les fonds
Faux. Se prémunir en cas de souci grave de santé est une chose, mais encore faut-il savoir dans quoi l’on s’engage pour éviter les mauvaises surprises. En effet, les contrats d’assurance prévoyance sont réputés « à fonds perdu ». En d’autres termes, si aucun aléa prévu dans la convention ne survient au cours de la durée de couverture, vous aurez cotisé pour rien.
Le fonctionnement est donc très différent de celui d’une assurance-vie par exemple, dont l’objectif est en premier lieu de vous constituer un capital et qui ne prévoit de le transmettre aux proches de votre choix que dans l’éventualité où vous ne l’auriez pas utilisé avant votre mort.
Tout le monde peut être amené à souscrire un contrat de prévoyance
Vrai. La garantie des accidents de la vie est ainsi souscrite très tôt puisqu’elle vous protège vous, mais aussi vos enfants et la personne avec laquelle vous vivez en couple, sans limitation de durée. Attention toutefois, l’indemnisation n’est versée qu’à partir d’une incapacité permanente d’au moins 30 % dans les couvertures de base.
Lors d’un achat immobilier, on est aussi amené à souscrire un contrat de prévoyance, dénommé ici assurance emprunteur. Cette garantie temporaire ne prendra alors en charge vos mensualités que si votre invalidité ou votre décès survient avant le terme du crédit.
Quant au contrat d’assurance dépendance, à souscrire en général avant 70 ans, il prévoit le versement d’un capital ou d’une rente dès la dégradation importante et durable de votre état de santé, et ce, jusqu’à la fin de votre vie.
Enfin, l’assurance obsèques vise exclusivement à financer, voire organiser, vos futures funérailles de votre vivant.
Qu’importe votre état de santé au moment de la souscription
Faux. C’est même tout le contraire. Dans la mesure où l’assurance prévoyance vise à prendre le relais en cas de pépin de santé, les compagnies exigent a minima que vous remplissiez un questionnaire de santé pour vérifier que vous ne représentez pas un risque trop élevé.
Selon les réponses apportées, vous devrez peut-être également réaliser des analyses ou examens médicaux. Plus vous serez considéré comme un sujet à risque, plus le coût de la protection sera élevé ou les garanties limitées.
Le saviez-vous ?
En dehors des contrats individuels, vous pouvez bénéficier d’une couverture collective dans le cadre de votre entreprise. On parle alors d’une adhésion facultative lorsque ce dispositif est à la libre initiative de l’employeur, ou d’adhésion obligatoire lorsque cette protection est imposée par la législation. Or, justement, toutes les sociétés sont tenues de verser des cotisations à un organisme d’assurance afin de couvrir les risques de décès de leurs salariés cadres. Les conventions collectives peuvent en outre étendre cette obligation à d’autres catégories d’employés et même à d’autres types de risques, notamment ceux d’incapacité temporaire et d’invalidité.
Avant de souscrire un nouveau contrat, pensez donc toujours à vérifier l’ensemble de votre couverture actuelle.
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