Mercredi, le ministère de la santé de l’Ukraine avait enregistré plus de 250 000 cas de grippe et 235 patients étaient hospitalisés en soins intensifs. Le pays qui compte 46 millions d’habitants a également recensé au moins 70 décès dus à des infections respiratoires aiguës. Pour autant, la part imputable à la grippe A reste méconnue. Néanmoins, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime “que la plupart des cas de grippe peuvent être attribués au virus H1N1“.

Un vent de panique souffle sur l’Ukraine depuis la mise en place de mesures drastiques la semaine dernière : fermeture des écoles et interdiction des rassemblements publics. Les ukrainiens font la queue devant les pharmacies pour obtenir masques et médicaments, mais la plupart des officines font face à une rupture de stocks. Dimanche, le président ukrainien Viktor Iouchtchenko a d’ailleurs fait appel à la communauté internationale pour aider son pays à lutter contre la grippe A.L’OMS a envoyé une mission spéciale composée de neuf experts, suite à la demande du gouvernement ukrainien. L’objectif est de faire des analyses et des prélèvements afin de mesurer l’ampleur de l’épidémie en Ukraine. L’organisation internationale prend la situation ukrainienne très au sérieux et la considère comme “un premier signal d’alerte“, “pouvant être représentatif du comportement du virus en saison hivernale dans l’hémisphère nord“. Elle recommande par ailleurs à l’Ukraine de collaborer en toute “transparence“.L’OMS confirme enfin que la fermeture des frontières ou la restriction de voyages internationaux n’est pas nécessaire. “L’expérience a montré que de telles mesures n’arrêtent pas la propagation du virus“, précise l’organisation.Sarah LaînéSource :Pandemic (H1N1) 2009, Ukraine, update 1, OMS – 3 novembre 2009PHOTO : PHOTOMIG/EPA/SIPAClick Here: cheap nrl jerseys