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Au Sénat, Vincent Bolloré affirme ne « jamais faire de politique » lors de son audition sur la concentration des médias

Au Sénat, Vincent Bolloré affirme ne « jamais faire de politique » lors de son audition sur la concentration des médias

« J’assume et je ne me dérobe pas ». Auditionné au Sénat mercredi, Vincent Bolloré a tenté de se défaire de son image d’acteur de l’ombre de la présidentielle. Mais, devant des sénateurs inquiets de son influence grandissante dans les médias, il n’a cessé de minimiser l’étendue de  Vivendi face aux géants « étrangers », tout en esquivant les questions sur son rôle politique.

A entendre l’homme d’affaires breton, les sénateurs ont interrogé pendant deux heures un « conseiller », un « bouc émissaire », dont le « délai de péremption arrive à échéance », alors qu’approche le 17 février, jour du bicentenaire du groupe familial, et surtout date à laquelle il entend passer les commandes à ses enfants.

Un lapsus révélateur ?

Premier actionnaire de Canal+, de deux grands groupes d’édition (Editis et Hachette), de nombreux journaux (magazines de Prisma Media, JDD, Paris Match), d’un des poids lourds de la publicité/communication (Havas) et de la radio Europe 1, Vincent Bolloré, 69 ans, est la figure qui illustre le mieux l’influence d’un empire médiatique, son audition était à ce titre très attendue.

Face aux interrogations sur la place accordée sur sa chaîne CNews à Eric Zemmour malgré ses multiples condamnations pour incitation à la haine, il a affirmé ne « jamais faire de politique », rappelant que le candidat à la présidentielle était intervenu auparavant sur des chaînes et journaux concurrents et se posant en défenseur de la « liberté d’expression ». « Personne ne savait qu’il allait être président de la République », a-t-il ajouté dans un lapsus évident, affirmant n’avoir déjeuné « qu’une seule fois » avec le polémiste pour le recruter.

Sur le fond, Vincent Bolloré a expliqué que le géant français des médias Vivendi qu’il contrôle est en réalité « tout petit » face au « vrai danger » de la concurrence étrangère des géants du net, les Gafam. Mais son essor est possible, avec l’objectif de promouvoir la culture française à l’étranger, a-t-il développé. « Les médias, c’est le deuxième secteur économique le plus rentable aujourd’hui dans le monde, après le luxe. (…) Notre intérêt n’est pas politique et n’est pas idéologique : c’est un intérêt purement économique ».

Les dangers des Gafam sur la culture française

Très à l’aise, il s’est parfois tendu, taclant par exemple l’évolution prévue de la chronologie des médias qui ouvre la voie à un financement de la création française par les plateformes de SVoD (Amazon, Apple, Disney ou Netflix) contre un accès plus rapide à ces créations. Les Gafam « ce qui les intéresse, c’est éventuellement de prendre pied en France et de normaliser le même film dans le monde entier, donc il y a peu de chances que ce soit la culture française qui s’en sorte ». « Si c’est votre choix d’ouvrir la porte aux Gafam pour détruire Canal, vous faites ce que vous voulez et puis Canal se débrouillera, s’adaptera ».

D’autres magnats de la presse et de l’audiovisuel passeront dans les prochains jours devant cette commission d’enquête, qui doit rendre en mars un rapport sur les conséquences économiques et démocratiques d’une telle concentration. Les auditions de Bernard Arnault, Patrick Drahi et Martin Bouygues sont notamment prévues.

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