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Basket : « Une journée comme ça peut tout changer pour ces jeunes », estime Rudy Gobert

Basket : « Une journée comme ça peut tout changer pour ces jeunes », estime Rudy Gobert

Médaillé d’argent à Tokyo avec les Bleus, Rudy Gobert a mis à profit un passage à Paris, début septembre, pour concrétiser des projets personnels axés sur la jeunesse.Samedi, à la veille de son retour aux Etats-Unis, il a passé une après-midi à jouer et échanger avec quelques ados dans un gymanse du 17e arrondissement.C’est là que nous l’avons rencontré. Le pivot des Jazz, élu meilleur défenseur de la NBA pour la troisième fois la saison dernière, explique les raisons de son engagement et revient sur son attachement à l’équipe de France. 

Rudy Gobert n’a pas chômé depuis les JO. Médaillé d’argent avec l’équipe de France, le pivot des Jazz, reçu à l’Elysée la semaine passée, a profité de cet engouement pour concrétiser des projets personnels axés sur la jeunesse. Après avoir inauguré un terrain et une académie à son nom à Levallois, il a passé une après-midi dans le 17e arrondissement de Paris avec une vingtaine d’adolescents dans le cadre d’un événement « Yop change the game », samedi. Des moments qui lui tiennent particulièrement à cœur, comme le fondateur de la Rudy’s Kids Foundation nous l’a expliqué à cette occasion.

Que représente pour vous ce genre de journée avec des jeunes ?

C’est important pour moi de leur redonner le plus possible. Pas seulement via des œuvres caritatives, mais aussi donner de mon temps, de ma personne. Je pense que pour eux, me voir en personne, pouvoir me poser des questions directement, ça peut vraiment les toucher. Moi je n’ai pas eu la chance de rencontrer un joueur NBA quand j’étais ado, mais je sais que quand tu rencontres quelqu’un qui est une source d’inspiration pour toi, que tu l’entends te donner des conseils, ça peut tout changer : ta mentalité, ta manière de penser, même ta vie, tout simplement.

Vous avez toujours eu cette conscience-là, ou est-ce qu’elle est venue au fur et à mesure de votre carrière ?

Plus tu avances, plus tu te rends compte que le basket n’est pas ce qu’il y a de plus important. Bien sûr, c’est le fil conducteur dans ma vie, ce qui me motive chaque jour, mais il y a des choses encore plus essentielles. Avoir un impact positif sur la vie d’autres personnes, sur le monde en général, c’est plus fort que combien de points ou combien de dunks je vais mettre le soir. Je sens que j’ai une responsabilité, et je n’ai pas envie de laisser passer cette opportunité d’inspirer des jeunes un peu partout, les aider si possible pour leur avenir.

On a vu Evan Fournier monter au créneau pour le sport à l’école, allant jusqu’à rencontrer Jean-Michel Blanquer. Vous parlez entre vous de cet engagement ?

Bien sûr, c’est un de mes meilleurs amis, on parle de tout. On a souvent des débats entre nous, on adore échanger, on aime se demander ce qu’on peut faire pour faire bouger les choses, à notre niveau. On en revient toujours à la même chose, comment avoir un impact positif sur la société et les gens autour de nous.

Qu’est-ce qu’ils vous disent ces gamins sur votre médaille d’argent, à quel point ça a pu les marquer ?

Ça me fait très plaisir de parler avec eux parce qu’on se rend vraiment compte de la valeur de cette médaille. Bien sûr on aurait voulu l’or, mais au final la plus belle des médailles est d’avoir fait vibrer les gens, les avoir fait croire en nous, même quand on joue les Etats-Unis. C’était moins le cas il y a quelques années. Et puis je pense qu’on a montré de belles valeurs, d’humilité, de collectif. Il n’y avait pas d’ego dans cette équipe, on était tous là pour faire gagner la France. Ça a été une expérience sublime.

Qu’est-ce qui vous porte dans cette équipe ?

On a envie de gagner, et on a tous conscience de ce qu’il faut faire pour ça. Et puis on prend du plaisir. On aime jouer les uns avec les autres. On sait le groupe qu’on a, la chance qu’on a, et quand tu as ça, tu n’as pas envie de laisser passer des opportunités de marquer l’histoire. On a une super alchimie, un bon mélange de jeunesse et d’expérience et on essaie de se rendre meilleurs les uns les autres. Pour les leaders, Evan (Fournier), Nando (De Colo), Nico (Batum), moi, c’est un plaisir de mener des gars qui sont à l’écoute, qui n’ont peur de rien. Ça rend le truc vraiment fun.

Vous avez beaucoup appris de la génération Parker-Diaw. Comment vous comptez à votre tour transmettre cette culture équipe de France ?

Pour moi, on transmet par l’exemple. On est tous différents, certains mènent par la parole, d’autres plus par les actes. Le but c’est toujours d’intégrer tout le monde, qu’ils comprennent pourquoi ils sont là. C’est toujours un plaisir pour moi quand les plus jeunes viennent me parler, me posent des questions. Ils veulent essayer de comprendre ce qui me motive, comment j’ai fait pour en arriver là, et j’essaie de leur apporter le plus d’éléments possibles pour qu’ils utilisent mon expérience pour arriver à atteindre leur meilleur niveau.

Est-ce de plus en plus dur de vous libérer pour venir jouer avec les Bleus, de par votre statut à Utah ?

C’est vrai que si je venais à me blesser, ça impacterait fortement mon équipe. Mes dirigeants en sont conscients, le staff de l’équipe de France en est conscient, et moi aussi. Aujourd’hui il y a une vraie relation de confiance, ils savent que je fais le nécessaire pour prendre soin de moi. Parfois il y a des blessures que tu ne peux pas éviter, évidemment, mais ils savent à quel point c’est important pour moi de représenter mon pays. On sait qu’on prend des risques quand on vient en équipe de France, mais ça n’a pas de prix pour pouvoir faire vibrer les jeunes, offrir des moments comme on a pu le faire cet été. En équipe de France on ne joue pas pour l’argent, juste pour notre pays, nos familles, et gagner ensemble.

Vous parliez de prendre soin de vous. Même ici à Paris, entre deux sollicitations, vous bossez physiquement. C’est une obligation pour vous ?

Les jours où je ne fais rien, c’est dur psychologiquement. Je me dis qu’il y en a d’autres qui sont en train de travailler pendant ce temps-là et que je perds du terrain.

Click Here: new zealand chiefs rugby jerseyIl y a des jours pendant l’année où vous ne faites rien ?

Pendant la saison pas trop, même les jours off je vais faire de la muscu, des massages, pour moi ça fait partie de la récupération. Mais c’est vrai que j’ai du mal, même quand je suis en vacances. Je dois faire l’effort de me convaincre qu’une journée à ne rien faire permet aussi à mon corps et mon esprit de se régénérer, pour repartir de plus belle après. Je coupe seulement après les play-offs, ou après les JO cet été, pendant 10 jours, pas plus. Bon, après, si je suis à la plage, je vais aller courir un peu quand même (rires).

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kakso

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