Contrôle technique : Jean-Baptiste Djebbari veut une formule « plus simple » pour les deux-roues
Après l’annonce de la suspension du contrôle technique des deux-roues, le 12 août, un jour après l’avoir annoncé, le gouvernement envisage une formule « plus simple » pour le remplacer, a prôné le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, ce vendredi.
« Il n’y aura pas de contrôle technique tel qu’il était envisagé », a déclaré Jean-Baptiste Djebbari sur RMC. « On va complètement le refondre, on va repenser le dispositif. (…) On va faire différemment », a-t-il ajouté. « L’objectif, c’est de faire mieux pour plus simple », a-t-il précisé, notant que la mesure était dictée par « une vieille directive » européenne.
Sécurité routière et environnement
Jean-Baptiste Djebbari veut en particulier « travailler sur un module sur la sécurité routière » qui serait intégré au permis de conduire. Il va en discuter avec les fédérations de motards qu’il doit rencontrer vendredi après-midi, a-t-il noté. Sur le volet environnement, le ministre a souhaité « des mesures incitatives », évoquant « des aides pour faire la conversion des scooters en scooters électriques ».
Il s’agit d’« une logique d’accompagnement et d’incitation et pas d’interdiction », a-t-il insisté. Le contrôle technique bisannuel avait été instauré par décret le 11 août pour une entrée en vigueur progressive à partir de 2023. Il devait s’étendre à tous les véhicules motorisés à deux, trois et quatre roues, scooters de 50 cm3 et voitures sans permis compris.
Une directive européenne de 2014
Cette mesure publiée dans le Journal officiel au cœur de l’été avait provoqué la grogne des fédérations de motards. « Après avoir découvert cette mesure, le président de la République (Emmanuel Macron) a décidé que ce n’était pas le moment d’embêter les Français », avait ensuite avancé un conseiller de l’exécutif pour justifier sa suspension le lendemain.
Exigé par l’Union européenne depuis 2014 pour améliorer la sécurité routière, protéger l’environnement et limiter les nuisances sonores, le contrôle technique des deux-roues motorisés est déjà appliqué dans de nombreux pays voisins. La plupart des pays européens l’ont déjà mis en place, selon la Fédération européenne des associations de motocyclistes. La Finlande, l’Irlande et les Pays-Bas ont adopté des mesures alternatives pour réduire le nombre d’accidents, qui leur ont permis de le contourner.
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