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Tour de France : Thibaut Pinot « n’aimerait pas avoir un mec comme [lui] en coureur »

Tour de France : Thibaut Pinot « n’aimerait pas avoir un mec comme [lui] en coureur »

Une interview fleuve, comme on dit, où il est question de tout : la chute qui a ruiné ses espoirs lors du dernier Tour de France, sa décision de ne pas s’aligner au départ du prochain, les mauvaises habitudes du peloton avec les AUT et les cétones, ses états d’âme, ses interrogations sur la suite… Thibaut Pinot s’est laissé aller dans L’Equipe du jour, avec comme toujours une franchise rafraîchissante autant que déconcertante.

Impossible de résumer ça en quelques passages, mais l’on retiendra que le leader de la Groupama-FDJ, s’il privilégiera le Tour d’Italie cette saison, ne tire pas définitivement un trait sur la Grande Boucle. « J’avais besoin de repartir sur autre chose pour mieux revenir sur le Tour, comme en 2019, avec le couteau entre les dents, l’envie de remontrer de quoi je suis capable, dit-il. J’espère que le Giro va m’aider à reprendre confiance sur les grands Tours (…). J’ai encore le niveau pour faire des belles choses sur le Tour de France, j’en suis convaincu. »

« Je veux juste que ça tourne »

Pour ça, il faudra tout de même que son dos, meurtri par sa chute fin août à Nice (fissures du sacrum et l’iliaque), le laisse tranquille. Ce qui n’est pas encore le cas, comme il a pu le constater lors d’un stage aux Canaries dont il revient tout juste. « Je reprends, au fil des jours, des semaines, je sens que le dos c’est toujours pareil. Tu te lèves le matin, tu as mal au dos, alors que tu es en repos. Et tu comptes : la reprise c’est dans quatre semaines, trois, deux, une… »

Au final, Pinot gamberge pas mal. En ce moment, rien ne va dans le bon sens, raconte-t-il. En réalité, tout a déraillé avec sa chute dans le Dauphiné, avant le Tour, en août. « Plus rien ne va depuis ce jour-là. Ça a été dur. Je partais rouler, il pleuvait. J’allais dans le Sud, il pleuvait. Je vais sur les îles, à Tenerife, j’arrive, il pleut. Tu prends une route, tu as vent de face. Le lendemain, tu te dis, bon cette fois je la prends dans l’autre sens, vent de face. Plein de petits trucs… En ce moment, je crève tout le temps. Je veux juste que ça tourne. »

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Lucide sur ses moments de galère et la malchance qui l’accompagne, il offre ensuite un grand moment d’auto-dérision en évoquant ses discussions avec Marc Madiot. « Lui, il est patron d’une équipe française, avec un leader français, il ne s’attendait pas à ce que je lui dise que je ne veux pas aller au Tour. Je serais manager, je n’aimerais pas avoir un mec comme moi en coureur, dit-il en rigolant. Moi, je le vends ce mec-là, je le donne même ! (…) Je pense que je suis une espèce à part. » Une espèce pas vraiment à l’aise dans ce qu’est devenu le cyclisme, si l’on comprend bien. Mais qui n’a pas encore tout à fait dit son dernier mot.

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