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Cancer : les métastases seraient présentes des années avant que la tumeur ne soit détectable

Cancer : les métastases seraient présentes des années avant que la tumeur ne soit détectable

Il est admis que les métastases (propagation des cellules cancéreuses) surviennent à un stade avancé du cancer et sont ainsi corrélées à un sombre pronostic. Mais une récente étude montre qu’elles pourraient se développer bien avant que la tumeur principale soit cliniquement observable. Des résultats qui pourraient bouleverser nos connaissances sur la maladie et la manière de la traiter.

Sommaire

  1. Des métastases extrêmement précoces observées chez 80% des patients
  2. Identifier les patients à risque pour mieux adapter la prise en charge

En cas de

cancer, les chances de survie du patient sont souvent amoindries par la présence de

métastases. Celles-ci correspondent à la prolifération des cellules tumorales (tumeurs secondaires) dans des organes autres que celui premièrement touché (tumeur primitive), et surviennent ainsi à un stade avancé de la maladie. Mais cette définition pourrait bien être erronée : dans une étude publiée en juin 2019 dans la revue Nature Genetics, des chercheurs ont montré que les métastases seraient en réalité présentes bien avant que la tumeur principale ne puisse être détectée.

Des métastases extrêmement précoces observées chez 80% des patientsPour arriver à ce constat pour le moins surprenant, des chercheurs américains, autrichiens et italiens ont analysé 118

biopsies issues de 23 patients atteints d’un

cancer colorectal qui avait métastasé dans le foie ou le cerveau, par séquençage de l’exome (partie du

génome qui contient des fragments d’

ARN). Résultats : “Chez 80% des patients souffrant d’un cancer colorectal métastatique, nous avons constaté que la colonisation de sites métastatiques se produit extrêmement précocement, avant même que la tumeur primaire ne soit cliniquement détectable, explique la directrice de l’étude Christina Curtis à Medscape Medical News. Nos données suggèrent l’existence de clones ‘born to be bad’, avec un potentiel métastatique spécifiquement précoce.” Ces clones born to be bad, ou “nés pour être agressifs”, correspondraient à une accumulation de mutations au niveau de la tumeur primitive, associées à une croissance de cette dernière.Identifier les patients à risque pour mieux adapter la prise en charge“En déterminant la fréquence de cellules avec des mutations particulières présentes à la fois dans la tumeur primaire et dans les métastases, il est impossible d’en déduire le moment de la dissémination dans la chronologie de la tumeur, précise Christina Curtis. Ces résultats suggèrent qu’il y a une longue période entre la ‘naissance’ d’un clone malin et le diagnostic de la tumeur primaire, peut-être de l’ordre de trois ans. [Ils] sont [donc] en contradiction avec le dogme qui veut que les métastases naissent d’un clone mineur dans une tumeur génétiquement avancée.”Selon les chercheurs, étudier le profil des tumeurs colorectales primitives permettrait d’identifier les patients à risque de métastases et ainsi de mettre en place un traitement adapté pour les combattre de manière précoce. Si des essais cliniques sont nécessaires pour confirmer ces résultats, l’équipe est d’ores et déjà en train de vérifier si l’hypothèse de la colonisation métastatique précoce se vérifie dans d’autres types de cancers, notamment ceux

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